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RDC : Grognes généralisées au pays, le président Félix Tshisekedi sur les pas du régime Joseph Kabila ?

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Félix Tshisekedi a prêté serment le 24 janvier 2019, en tant que cinquième président de la République Démocratique du Congo. Le régime Tshisekedi est intervenu après celui de Joseph Kabila qui a fait 18 ans au pouvoir. Malgré qu’on ne puisse pas tout attendre de ce nouveau régime, il se dégage tout de même que contrairement aux attentes de plus d’une personne, la situation générale du pays est loin d’être améliorée.

Plus d’un citoyen congolais s’interroge sur la politique actuelle de la République Démocratique du Congo. Chaque jour qui passe, la majorité de congolais se plaignent d’assister à des scénarios qu’aucun régime au monde n’a jamais connus en rapport avec la gestion de la Res Publica.

L’élection présidentielle de l’année 2011, à l’issu laquelle Joseph Kabila a succédé à lui-même, l’on a contaté que rien n’a changé par rapport au mandat précédent. Par contre, les dirigeants de l’époque ont excellé dans les multiples violations des droits humains, juste dans le but de vouloir se maintenir au pouvoir.

Serait-ce un cercle vicieux dans le changement des régimes politiques en RDC?

En 2018, avec l’avènement de Félix Antoine Tshisekedi après les élections du 30 décembre, le peuple congolais espère à un changement qui pourrait prendre en compte l’amélioration de ses conditions de vie, étant donné qu’il venait de l’opposition, avec un projet de société chiffré à plus de 80 milliard de dollars, pour un grand pays qui n’a jamais réalisé un budget de plus de 5 milliard de dollars. Abondant dans le même sens de faire vivre de l’espoir à son peuple, en date du 24 janvier 2019, jour de prestation de serment et de prise officielle de ses fonctions,  le nouveau président fait un discours prometteur.

Il indique que pour matérialiser sa vision, sa politique sera fondée sur le slogan, ‘’le peuple d’abord’’. Plus de trois ans après pour un mandat de cinq ans, le peuple attend toujours qu’il soit pris en compte dans la politique de gestion du pays mais sans succès.

D’aucun estime finalement que ce slogan est creux et ne constitue qu’un motif d’endormissement de la population en général ainsi que la majorité de militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et alliés au pouvoir en particulier qui ne sont pas épargnés de la galère qui frappe tout le monde au pays.

Du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, la population vit dans une pauvreté sans nom, aux côtés d’une poignée des dirigeants hyper riches, plus que l’Etat lui-même, chose que n’avaient cessé de dénoncer l’UDPS et alliés lorsqu’ils étaient encore à l’opposition. A part la pauvreté, le pays est toujours classé en dessous de la moyenne par rapport aux infrastructures, l’éducation en général, l’absence quasi totale des centres de recherche, la sécurité, la santé, l’économie au rabais, l’appropriation de la plupart de biens publics tels que les immeubles et parcelles de l’Etat par les autorités qui devraient les protéger, etc. Bref, rien ne marche dans tous les secteurs de la vie nationale en RDC.

Des voyages sans rendement

Une seule spécialité caractérise mieux le pouvoir de Tshisekedi, le respect strict de l’agenda pour des voyages multiples. En rapport avec des voyages, le président Félix Tshisekedi a totalement réussi dans ce secteur. S’il en existerait un quelconque prix Nobel decerné aux grands voyageurs, il serait le premier à en bénéficier pour toute édition comprise entre 2019 et 2023. Contrairement aux autres présidents qui sont stables dans leurs pays, ce qui leur permet d’avoir le temps de réfléchir sur les besoins réels de leur peuple et monter les stratégies pour y répondre, le président Félix lui est tous les temps dans des voyages qui ne rapportent malheureusement rien au pays, excepté saigner le peu des moyens qui serait dans le trésor public. Ce qui est étonnant, au moment où il dilapide l’argent de la République aux vues et aux sus de tout le monde, des grognes généralisées sont enregistrées dans toutes les institutions du pays pour non payement des salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat. A titre illustratif, l’on note des mouvements de grève dans les secteurs de l’enseignement, santé, justice, etc.

Au regard de cette multiplicité des voyages « stériles », même les citoyens moyens se demandent si le chef de l’Etat aurait des conseillers, dans la mesure où il est lui-même incapable de savoir que tous ses voyages ne rapportent aucun gain à son peuple, nonobstant le plaisir que lui aurait dans ce que l’on ne peut qualifier autrement comme des « loisirs purs et simples ». Et malheureusement ceci ne reste pas sans conséquences néfastes par rapport au petit budget de la République contribué par les pauvres citoyens qui demeurent éternellement dans leur pauvreté au moment où lui s’en réjouit aisément à l’étranger avec ses familiers, amis et proches d’enfance ou du « mikilisme ».

Des analystes estiment que le président Félix serait présentement à plus de 120 voyages en trois ans seulement d’accession au pouvoir. Dans l’hypothèse où ceci serait vrai, et qu’il passe en moyenne 4 jours par voyage en dehors du pays, l’on notera qu’il a déjà fait au moins 480 jours à l’étranger, soit une année et environs 4 mois en dehors du pays.

La plupart de congolais estiment que s’il n’arrive pas à travailler pour le pays, c’est parce qu’il est possible qu’étant aussi humain, il doit avoir un temps nécessaire pour se reposer au regard des stress et fatigues des voyages auxquels il pense et effectue/se livre chaque jour.

Bien plus, l’on se demande qu’est-ce que le président Félix va chercher chaque jour à l’étranger en abandonnant son pays tant convoité par contre par les mêmes étrangers ainsi que ses propres opposants qui restent au pays ? Si c’est l’argent, serait-il incapable de savoir que le Congo est réputé et connu de tous comme un pays scandaleusement riche suite aux minerais de toute sorte et autres ressources naturelles qu’il regorge et qui sont d’office source d’argent si et seulement si il restait stable pour réfléchir avec son peuple sur comment les transformer ?

Trois ans assortis de plus d’une année de voyages sans cet argent qu’il va chercher, si l’on admettrait qu’il ne s’agit pas des simples loisirs comme il a l’argent facile à dilapider, à quel moment le Congo et les congolais pourront finalement gagner ?

Possible que le président Félix est le seul capable à répondre à toutes ces questions que se posent plus d’un citoyen et que deboutrdc.net n’a fait qu’amplifier la voix de ces sans voix avec espoir qu’il pourra finalement entendre et se remettre devant sa conscience.

Un régime démagogue

D’autres analystes estiment que les mêmes réprimandes au régime de Joseph Kabila continuent à se faire entendre malheureusement et surtout à grande échelle au régime actuel, spécialisé de plus en plus par une démogogie indescriptible et pourtant le nouveau Chef de l’Etat a brisé la coalition FCC-CACH, laquelle selon ses propres mots lors de l’annonce de sa dissolution constituait un frein au décollage et au changement radical du pays.

Contre toute attente, il se dégage que malgré cette rupture avec le FCC et la mise en place d’une nouvelle coalition dénommée « Union Sacrée de la nation », rien n’a toujours changé dans le vécu quotidien de la population à qui l’on continue à chanter toujours « le peuple d’abord ». Sans peur de se tromper, ce slogan est finalement mieux dans son sens inverse qui est « les autorités d’abord ».

Au-delà de tout argument déjà avancé pour soutenir cette thèse, l’on constate qu’à ce jour, le cinquième président de l’histoire de la RDC et le tout premier à accéder au pouvoir par le biais d’une alternance pacifique se préoccupe visiblement beaucoup plus ces derniers temps à préparer comment briguer le deuxième mandat, si pas le glissement en lieu et place des élections générales prévues en 2023, tandis que le développement de son peuple demeure le cadet de ses soucis.

Sur le plan de l’éducation, où le métier salutaire de l’enseignant est bafoué et manque une attention particulière du chef de l’Etat, l’on remarque que la gratuité de l’enseignement peine à être matérialisé. Depuis son accession au pouvoir, des grèves sans fin sont toujours au rendez-vous dans ce secteur suite au non payement des salaires décents aux enseignants et la pérennisation de la problématique des zones salariales qui discriminent les enseignants des autres provinces contrairement à ceux de la ville-province de Kinshasa.

Il en est de même de l’abandon total des universités et tous les centres de recherche qui faisaient jadis la fierté du pays. A titre d’exemple citons le Centre de Recherche en Sciences Naturelles (CRSN/Lwiro), l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique (INERA Mulungu et Yangambi), ISEAV Mushweshwe, le centre Hydro-biologique d’Uvira, etc. Point n’est besoin de rappeler au chef de l’Etat que si en cette période de la pandémie à Coronavirus, le pays-continent comme la RDC aux richesses énormes du sol et du sous-sol ne fait que tendre la main à d’autres pays pour ne fut ce qu’avoir le vaccin, les respirateurs, cache-nez et d’autres soins appropriés pour lutter contre cette maladie, c’est parce qu’il n’attache aucune importance à l’éducation tant maternelle, primaire, secondaire et universitaire, sans plus parler de la recherche scientifique.

Le secteur sécuritaire quant à lui demeure le dernier où la vie et la dignité humaine semblent n’avoir aucune valeur au pays sous un silence du président de la République, toujours en voyage. A l’époque des tueries et boucheries humaines à Beni et dans d’autres coins du pays étaient vivement critiquées par le président Félix et alliés, au point qu’il a même promis qu’il accepterait de mourir, pourvu que la paix règne et que cesse les massacres en RDC.

Plus de trois ans après, les choses ne font que s’empirer d’avantage et cela malgré des multiples opérations mises en place dont la dernière a abouti à la proclamatopn de l’Etat de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Nombreux pensent que l’échec de toutes ces opérations serait dû à cette instabilité du commandant suprême qui n’a pas du temps pour évaluer lui-même le travail qui s’effectue sur le terrain et comprendre d’avantage la stratégie de l’ennemi qui peut être dans et /ou en dehors pour bien l’affronter.

Faut-il penser qu’avant Kabila signifie après Kabila ?

Nul n’est sans ignorer que dans tous les cas, les politiques en RDC prennent fierté à tromper la vigilance de la population, comme qui dirait la vraie définition de la politique à la congolaise signifie la tromperie/mensonges, la démagogie, le manque total de conscience capable de constater le mal, etc. Des promesses toujours pendant la campagne mais une fois élus, les dirigeants congolais ne pensent qu’au remplissage de leurs poches et à des futilités au détriment du peuple qu’ils ont promis de servir une fois au pouvoir.

Un budget d’espoir pour un grand Congo mais irréalisable

87milliards comme budget dans son projet de société lors de la campagne électorale. Une fois élu, ce budget est revu brusquement à 11millard de dollars, puis à 7milliard et aujourd’hui à 5milliard comme s’il donnait raison au régime kabila qu’il a remplacé, qui n’avait jamais dépassé ce seuil et que lui-même alors opposant n’a pas supporté par de multiples critiques. Vu la modicité de cette somme qui n’est en plus qu’une prévision, la population n’espère en aucun cas que ni l’un ni l’autre montant peut constituer un budget digne des réalisations dont le pays comme le Congo a besoin.

Les richesses scandaleuses au pays qui contribueraient à la réalisation des infrastructures, sont vouées à l’exploitation illicite par des multinationales au moment où le président est toujours en voyage chez elles. Le comble dans tout ceci est l’appauvrissement total de la population sous l’œil impuissant de son gouvernement. Le social n’a aucune importance dans le chef des autorités car dit-on « quand on aime son peuple on travaille pour son bien-être mais ne pas se soucier de son peuple c’est contribuer à son malheur ».

Après une littérature historique et honorifique de la victoire des élections, les mérites aux prédécesseurs en commençant par Joseph Kasavubu, qui avait été réputé d’une bonne droiture et une gestion saine des deniers publics. Désiré Mobutu quant à lui, malgré sa dictature de 32 ans au pouvoir, il était déterminé dans la recherche de l’unité du peuple Congolais (Zairois) et l’affirmation de son authenticité et sa dignité au point qu’aucune blague des rebelles ne pouvait être signalée dans un quelconque coin de la République. L’autre élément de sa force se situait dans sa politique des non-originaires au sein de la fonction publique, ce qui a amené les zaïrois de l’époque à développer le sentiment de vivre ensemble dans tout ce qu’ils devaient entreprendre.

Quant à Laurent-Désiré Kabila, il était particulièrement attaché à l’idéologie de « Ne jamais trahir le Congo ». La petite période que les congolais l’ont connu au pouvoir reste aujourd’hui historique pour plusieurs raisons dont surtout la prise en compte du social, le payement d’un salaire décent aux militaires et policiers afin de se rassurer qu’ils pouvaient faire face aux aléas sécuritaires, etc.  Joseph Kabila lui, se veut l’ange de la paix à Beni et partout au pays par des tueries et autres violations graves des droits humains, malgré l’espoir que les congolais avaient placé en lui à partir de 2006 lors des élections générales.

Aujourd’hui, Félix Tshisekedi à la tête du pays en seulement trois ans, le peuple lui reconnait le droit de porter le surnom de « Ahadi Musafiri » pour ses mérites combien louables dans ses multiples promesses irréalisables et voyages qui ne rapportent rien au pays mais plutôt vident la caisse du trésor public, sans que « l’homme » , ait la moindre conscience de l’état dans lequel il est en train d’enfoncer le pays et les souffrances attroces qu’endure la population qu’il se sent fier de diriger.

In fine, tous les indicateurs étant au rouge au pays, des états généraux devraient être organisés dans tous les secteurs, soit par les autorités elles-mêmes si jamais elles prennent conscience que les choses ne marchent pas, soit par certaines organisations tant nationales qu’internationales pour repenser la nation avant qu’il ne soit trop tard.

Analyse de la rédaction

 

 

 

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