Guerre à l’Est de la RDC : Pour éviter le front, les militaires campent et sèment la terreur à Katana et Kavumu ‘’NDSCI’’

Deux centres voisine Katana et Kavumu dans le Territoire de Kabare au Sud-Kivu, font objet de plusieurs cas d’insécurité depuis plusieurs mois. Dans ces entités, on y trouve les militaires du 114em Bataillon des Forces Armée Congolaise surnommés ‘’Guépard’’. Ces derniers sont accusés par la société civile d’avoir commue plusieurs abus, des violences et incidents graves depuis leurs présences dans ces entités.

Lors de son interview avec un reporter de DeboutRDC, Innocent Muhinganya, président de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) affirme que ces militaires insécurisent la population en semant la panique par crainte d’être déployer au front.

La vie est devenue très difficile dans plusieurs coins du groupement de Bugorhe et dans celui d’Irhambi Katana.  Les axes les plus touchés c’est le village Mwanda, kabamba, ihimbi, kabushwa et kahungu où ces militaires insécurisent et s’imposent sur la population.

Selon la NDSCI, il y a un clic des jeunes militaires qui ont refusés d’aller affronter les rebelles du M23 et ce sont eux qui tirent des balles. Innocent Muhinganya pensent qu’ils tirent des balles pour manifester leur mécontentement et parfois pour intimider la population. Selon son constat, la plus part de fois que ces militaire tirent des balles, c’est pour riposter lorsque les militaires PME tentent de mettre la main sur eux pour les arrêter.

‘’Ce sont ces militaires qui sont entrain de tirer des balles un peu partout. On ne sait pas si c’est pour manifester leurs mécontentements ou c’est pour vouloir intimider afin qu’on ne puisse pas les obligés d’aller au front. D’après notre constat ces militaires lorsqu’on cherche à les arrêter et pour les contraindre à aller au front c’est par là qu’ils font un échange de tirs’’, déclare Innocent Muhinganya, président Territorial de la NDSCI à Kabare.

Cet acteur de la Société civile interpelle le commandant de ce bataillon à une bonne gestion morale. Il demande troupes tout en s’assurant qu’une unité des militaires PME soit permenante à Katana et à Kavmu pour remplacer et capturer d’autres militaires guépard qui échappent à leur contrôle.

Dépassé de ce désordre dans son entité, le chef de Groupement de Bugorhe, Byumanine Kalibanya  Joyeux, a pris des mesures sécuritaire pour protéger sa population.  Pour garantir la sécurité et la tranquillité des habitants, il a interdit toute pollution sonore et toute promenade nocturne. Un couvre feu est observé à Kavumu à partir de 19h30.

Byumanine Kalibanya demande à la population de dénoncer toute présence des militaires dans des quartiers du groupement de Bugorhe.

Jessica Kanyonyo

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