Sud-Kivu : Le leadership féminin, un grand défi à relever au sein des universités et instituts supérieurs
L’intervention des femmes dans différentes actions au sein des universités et instituts supérieurs, est minime. Selon un constat fait par Deboutrdc.net, en province du Sud-Kivu, il est très difficile de trouver une femme porte-parole des étudiants. Au travers la province, des femmes chefs de promotion sont comptées au bout de doigts. Il s’observe une crise de leadership féminin dans des universités et instituts Supérieurs.
A la base, un manque de confiance en soi caractériserait ces dernières. Contrairement à certains hommes, des femmes éprouvent des réticences quand il s’agit de trouver par exemple un volontaire pour exécuter une tâche donnée ou soit assumer diverses responsabilités. D’aucuns s’interrogent sur les causes de l’invisibilité du leadership des jeunes étudiantes ? Pourquoi leur potentiel et leur force sont-ils entravés ?
Pour Gislaine Faida Maboko, étudiante à l’Université Officielle de Bukavu, le leadership des jeunes filles ne fait pas des gros titres à l’université suite au manque d’estime de soi.
« Je pense que les causes elles-mêmes peuvent être de deux volets. Les unes sont liées à la femme par manque de confiance en elle. Ce manque de confiance peut être due aux stéréotypes qui sont liés au genre féminin, »
D’ajouter, cette Faida maboko souligne les causes liées à la société. Elle interpelle les jeunes étudiantes à savoir prendre les risques dans la vie et à se comporter de même manière que les hommes dans différentes action, pour mettre au rang souhaité le genre féminin.
« De l’autre côté, il peut y avoir des causes liées à son environnement départ les préjugés que la société et les hommes ont sur sa personne. Cependant, les femmes n’aiment pas risquer. On aime bien dire l’égalité des chances mais elles ne considèrent pas l’égalité des risques. Pour être au même niveau que les hommes il faut traverser les mêmes difficultés que ces derniers. La femme n’aime pas risquer et c’est la cause majeure qui fait à ce que la société n’a pas confiance en ses capacités, » précise-t-elle.
« Une idée est tenue pour vraie quand elle n’est pas arrêtée par une pensée contraire » dit-on. Faida appelle toutes les étudiantes à se battre pour se tailler des opportunités et des places de choix dans le monde universitaire.
Par Hortense Zabona
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