Sud-Kivu : des humanitaires installent illégalement des étrangers dans les hauts plateaux de Kalehe (Société civile)
La société civile de Bunyakiri dans le territoire de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu alerte l’opinion sur la précarité de la situation sécuritaire dans les hauts plateaux du territoire de Kalehe en général et particulièrement à Bunyakiri.
L’alerte est de la société civile locale dans un communiqué rendu public dont copie nous est parvenue.
« A partir du mois de juin 2020 jusqu’à ce jour, une troisième vague des personnes étrangères armés dites des réfugiés se sont jointes et se joignent encore aux précédents (Octobre 2018 : première vague et de janvier à Mars 2019 : deuxième vague, dite CNRD) : toutes installées illégalement dans plusieurs villages des hauts plateaux de Kalehe dans les groupements de Mubuku et Ziralo », indique le communiqué.
Selon des sources concordantes citées par la société civile, ces personnes bénéficient de l’appui et protection des agences des Nations Unies et organisations humanitaires telles que UNHCR, AIDES, MSF, ACTED, qui semblent minimiser les conséquences graves de ce réseau mafieux.
L’heure étant grave et pour prévenir le pire, la société civile de Bunyakiri recommande ce qui suit :
Au gouvernement congolais, de diligenter toutes affaires cessantes une commission d’enquête indépendante afin de clarifier la situation et établir les responsabilités des auteurs, coauteurs et en prenant des dispositions quant à ce, pour faire échec à ces ennemis de la paix.
En cas de résistance, de traquer sans complaisance ce groupe qui ne pas loin des terroristes.
Le cas de Beni est une jurisprudence, cela pourra nous éviter de tomber dans une crise sécuritaire à la situation de Beni, Ituri, Minembwe qui coute chers à la république.
A la MONUSCO, d’utiliser toutes prérogatives lui dévolues pour venir en appui au gouvernement congolais, en évitant toute abstention qui lui serait coupable.
Ainsi, elle est tenue de mettre au premier plan seule la mission de protéger les civils et défenseurs de droits de l’homme, aujourd’hui devenu la cible ou éléments gênants de ces groupes criminels et de leurs complices. Faire le contraire, n’est pas loin d’une complicité.
Aux agences des Nations Unies et organisations humanitaires, d’arrêter toutes leurs activités dans la zone et clarifier le plutôt que possible à l’opinion dans sa diversité sur la situation ou elles interviennent au sujet de la présence de le la provenance, des motifs, de la mission, du nombre exact, du séjour et de la destination de ces hommes armés étrangers ainsi que leurs dépendants, si non elle sont tenues responsables de toutes les conséquences néfastes qui découleront de cette problématique.
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