Hauts plateaux d’Uvira-Fizi : l’armée nie son implication dans les combats entre groupes armés
Un calme précaire règne depuis le matin de ce lundi 25 janvier 2021, sur les hauts plateaux de Minembwe dans le territoire de Fizi au sud de Bukavu dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Ceci après les affrontements qui ont opposés la coalition des groupes armées Makanika, Twigwaneho contre les Mai Mai, dimanche 24 février dans la localité de Kisumo, à plus ou moins 25 kilomètres à l’Est de Mikenge.
Il y aurait des morts et des blessés de part et d’autres d’après les déclarations de la population locale selon l’armée.
« Le secteur opérationnel Sukola II sud Sud-Kivu rappelle aux parties antagonistes de déposer les armes et de se rendre auprès des autorités administratives, policières et militaires de leur ressort pour poursuivre le processus de paix tel qu’annoncé par le président de la République et commandant suprême des Forces Armées et de la police nationale congolaise »., indique le communiqué de l’armée dont copie nous est parvenue.
D’autres parts, le commandement du secteur opérationnel SUKOLA II sud Sud-Kivu, dément les rumeurs propager dans les réseaux sociaux par les ennemis de la paix, faisant état d’un quelconque appui des FARDC à l’un ou l’autre groupe armé dans la zone.
Depuis un certain temps, la situation sécuritaire est devenue volatile dans la région suite à l’activisme de groupes armées qui, la plupart, disent défendre leurs communautés.
Début Janvier 2020, des sources concordantes qui ont contacté votre rédaction ont annoncé qu’au moins cinq civils ont été tués par les éléments du groupe armée Twigwaneho dans un village près du camp de déplacés de Bijombo dans le territoire de Mwenga.
Ils auraient été tué par armes à feu et armes blanches dans un champ à la recherche de la nourriture.
Dès lors, à en croire la société civile locale, plusieurs déplacés auraient fui le camp de Bijombo craignant pour leur sécurité.
Ricky Ombeni