Bukavu : Vers la disparition de valeurs coutumières ?
En République Démocratique du Congo, plus particulièrement en province du Sud-Kivu, la tradition disparaît du jour le jour en ce début du 21e siècle, où des enfants grandissent dans l’ignorance. Des origines, voir la culture, sont en voie de disparition. C’est par exemple dans différentes tribus, où il s’observe une légèreté dans la cérémonie de la dote. Plus d’un analyste estiment que, la nouvelle pratique d’unifier la dot en espèce sans tenir compte des exigences coutumières, dans la ville de Bukavu, contribuerait à cette disparition.
Certaines sources contactées, tracent un tableau sur la méthodologie ancienne comparativement à ce qui se passe actuellement dans la ville de Bukavu. Selon eux, la nouvelle pratique fait perdre l’originalité et certaines valeurs de la plus part de communautés Sud-Kivutiennes.
Pour les Bashi, la vache était beaucoup plus considérée comme dot et ça suffisait pour honorer une fille en termes de cadeau remis à sa famille.
« à l’époque c’était les vieux sage qui mariait leurs enfants entres eux, ce n’était pas le garçon qui aimait plutôt son papa et pour pérenniser leur amitié ils octroyer les mariage à leurs enfants, pour le Bashi on donnait une vache accompagnés des chèvres où une chèvre appelant Nakasha serait remise à la maman de la fille, une façon de l’encourager en mangeant les entrailles de la chèvre pour combler le vide de là où la fille était sortie, il y avait aussi des calebasse des boissons de fortune appeler Kasiksi, une boisson traditionnelle fabriquée à l’aide de Bananes, un panier de farine qui reflétait une Mushikazi, sans oublier deux houes signifiant l’agriculture, il y avait aussi un habit pour la maman, façon de remercier la maternité, une paire de soulier et le foulard pour couvrir sa tête, la dote se faisait en nature et non en espèce comme. La dote et devenus une vente », nous précise Murhume Ntaboba Jean de Dieu
De leur côté, les Legha, comme chaque tribu possède sa tradition, actuellement la mondialisation l’emporte.
« Un Legha dotait avec des perles précieux qui représente une richesse, et une fois offert ça prouve une grande considération à la précieuse fille que tu arraches de ses parents en moyenne 5perles communément appelées Mizaba, il y avait aussi des chèvres évaluées en termes de vaches soit 5 à 6 chèvres. Pour les poules on les attachait sur une tige de canne à sucre à peu près 10 à 12 poules en guise du goût de la mariée, sans oublier des grosses casseroles, pagne de la maman plus une couverture du lit, la machette, lampe à pétrole. Pour nous la dot se passait en trois étapes, donc il y avait la première dot, 2e dot et 3e dot à de jours différents ». Nous éclaircie Mukambilwa.
Allez y comprendre la légèreté et l’allure que prenne la chose de nos jours aucun parent ne peut encore te demander de l’amèner une perle pour marier sa fille une force de perte de la culture il appel à la génération actuel de ne pas oublier leur origine.
« De cette valeur monétaire qui est venue remplacer la valeur culturelle, l’homme fais allusion à son argent remis chez la fille, le nombre de vaches réduit en enveloppe qu’on donne actuellement, reflète une vente qui fait qu’o chosifie la fille », estiment certains habitants.
D’aucuns pensent que tous les tribus ont perdu la grande partie de leurs valeurs coutumières.
Par Marianne Kulimushi
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