Sud-Kivu : VSBG, desormais lutte commune entre médias et OSC
Dans son projet la voix des femmes et des filles, journalistes pour les droits humains JDH en sigle en partenariat avec l’Ecole Technique de Journalisme a organisé mardi 8 décembre 2020 une séance d’échange entre les organisations de la société civile et les journalistes. Ceci dans le but de favoriser la collaboration entre les médias et les organisations de la société civile et permettre l’implication de ces derniers en ce qui concerne la question des violences sexuelles et basées sur le genre.
Pour Prince Murhula gestionnaire principal de JDH en RD Congo, la question des violences basées sur le genre est une question qui demande l’implication totale des journalistes et des organisations de la société civile mais aussi leur engagement.
« Il s’agit d’une table ronde qu’on a organisé avec l’Ecole Technique de Journalisme pour mettre ensemble les journalistes et organisations de la société civile en fin de discuter sur les mécanismes de collaboration sur la couverture des questions de genre et cette activité vient de se terminer par la signature d’un acte d’engagement de deux parties en fin d’améliorer la couverture de la collaboration sur terrain en matière de traitement des questions relatives aux violences sexuelles et basées sur le genre », précise Prince.
Pour lui, l’adaptation des avertissements de part et d’autre, demande un certain soutien enfin de rendre efficace l’implication des uns et des autres dans la supplice de la récolte des informations importantes, et ainsi espérer que cet engagement sera matérialisé dans les jours à venir.
« A l’issu de cette activité il s’est avéré important que les participants puissent s’approprier les recommandations de collaboration. Cela étant, il est impérieux que cette collaboration soit effective parce que pour les médias, dans leur travail quotidien ont besoin de la société civile qui reçoit quotidiennement les informations au niveau de la base. Cette dernière est considérée comme une source importante des journalistes. Cependant la société civile a besoin des médias pour que ces derniers rendent visibles ses actions et ainsi collaborer pour le bien de la communauté et pas pour une simple visibilité », ajoute Prince Murhula.
Pour sa part, Justin Nkumbarhi officier des formations à l’ONG ASOP se dit satisfait des échanges entre organisations de la société civile et médias.
« Les organisations de la société civile font beaucoup d’actions sur terrain même des recherches, mais ces informations restent dans les tiroirs de ces organisations. Avec ces échanges nous croyons que les journalistes auront accès à un éventail d’informations pour meubler leurs émissions mais aussi produire des articles sur les violences sexuelles et basées sur le genre », espère Justin.
Hortense Zabona
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