SUD-KIVU : Les hôpitaux ne sont pas des mouroirs, mais plutôt un bien être de la santé de la population
A la recherche des soins de bonne qualité et d’un prix abordable, les malades font l’exode pour l’extérieur, cela au détriment des structures sanitaires locales. A la frontière de Kavinvira, Ruzizi I et II l’on observait avant la fermeture de frontière pour raison de sécurité sanitaire, un grand nombre de personnes qui se dirigeait vers l’extérieur pour raison de soin de santé. La population accuse les hôpitaux d’une légèreté, exigence de cautions et négligence des leurs patients. D’autre part les responsables de ces structures pensent que la population est animée de la mauvaise foi, certaine ne veulent pas honorer la facture et pourtant les hôpitaux doivent fonctionner et payer les personnels et des taxes.
Coronavirus bloque le malade qui faisait des navettes vers des hôpitaux Burundais et Rwandais, que deviennent leur sort ? Pour certains responsables des hôpitaux, les gens de Bukavu ont des mauvaises habitudes et ne souhaitent pas consommés local. Ces derniers pensent que le prix dans leurs structures est abordable contrairement à ce que disent les mauvaises langues.
Certains malades rencontrés dans la ville regrettent la fermeture de frontières suite à la pandémie. Ils Accusent le prix exhaustif fixé par les structures de santé dans la ville de Bukavu
« Nous ne pouvons pas comparer, le prix de soin au Congo n’est pas accessible à tout le monde, alors que dans d’autres pays c’est réduit. Pour le laboratoire seulement ailleurs le prix est abordable voir même la moitié de chez nous. Dans nos hôpitaux, les personnels ne se soucient pas de patients, vous y arrivez on vous regarde comme si on ne vous voit pas. Le contraire est observé à l’extérieur où l’on vous prend comme un client et là vous êtes très bien considéré. Nous déplorons également le tâtonnement observé dans le traitement et le manque de matériel appropriés. Pas question de patriotisme, mais ce sont les intérêts qui comptent,» renseigne un habitant qui poursuit se soins à l’extérieur.
Un médecin de l’hôpital provincial de référence de Bukavu, condamne cette façon de faire et pense que la population devrait développer l’amour patriotique, mais aussi faire la part de choses car les réalités n’étant pas les mêmes.
‘’Je pense qu’il fallait éduquer la population et les ramener à encourager les initiatives locales que d’avoir à l’esprit l’idée de dépendre de l’extérieur. Mais nous devons comprendre que les réalités ne sont pas les mêmes, au Burundi il y a exonération des matériels médicaux et les médicaments à la douane. Chez nous nous avons rabattu le prix du labo à plus de trente pourcent juste pour faciliter les soins à notre population. Ils nous ont aidé à devenir spécialistes mais ils ne veulent plus nous consommer c’est grave ça. Les mêmes bénéficiaires de nos services, nous critiquent et détruisent l’image des leurs structures sanitaires,’’ regrette un médecin de HPGRB.
La clinique saint Luc rassure à son public qu’il ne fait jamais acception de personne pour la prise en charge des malades. La question de paiement en avance de caution qui fait couler l’encre et la salive, cette structure rassure avoir trouvé solution à cette question.
« Les hôpitaux privés n’ont pas des subventions de l’Etat pour fonctionner, maintenant vous voulez que vous soyez soigné sans payer un sous ? Ici chez nous au Saint Luc nous ne faisons pas payer la caution aux malades, nous soignons d’abord et la suite après. Mais pour les autres qui demandent la caution je ne saurais pas le condamné car cela se paie par tout au monde. La caution c’est pour un bon fonctionnement de l’institution, car les gens ont mauvaise volonté une fois ils rétablissent, ils fuient sans honorer la facture. Alors les hôpitaux montent certaines stratégies pour qu’ils ne perdent pas aussi, » informe Dr Mubalama Cizungu Médecin Directeur de Saint Luc.
Pour certaines pratiques seraient conditionnées le comportement des la population. Ces professionnels de la santé rassurent que les Congo est riche dans le domaine de la santé. Et que tout est mis en œuvre pour soulager la population dans le cadre de réduire le coup de prise en charge.
Les médecins demande à la population de leur faire confiance et de bénéficier ce qu’ils ont eu à les apprendre pendant plus longtemps mais de ne pas considérer les messages de destructions qui circule que les médecins tuent et injectent covid-19 à la population. Ce derniers utilisent un adage qui dit « nous on n’a pas une obligation de résultat, mais de moyen ».
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