SUD-KIVU : La torture doit cesser dans des maisons carcérales (Caritas)
Au cours d’un atelier de deux jours organisé par Caritas Développement en date du 11 au 12 sept.-20 dans la salle Marie Reine des apôtres, le facilitateur aurait développé à l’attentions des participants, un thème sur comment mieux garantir la mise en œuvre du principe d’interdiction absolue de la torture au Sud-Kivu. Réunissant des responsables des centres pénitentiaires, des défenseurs de droits humains, les autorités étatiques en charge de la justice et droits humains. Arnold Nyaluma L’un des facilitateurs a expliqué le sens du terme torture qui est alors considérée comme une souffrance aiguë infligée à quelqu’un d’une manière intentionnelle. Allusion faite aux détenus vivants dans des prisons centrale de Bukavu, où il y a tout un gouvernement à l’intérieur de la prison qui n’est pas reconnu par la loi pénitentiaire et qui se livre aux actes de torture.
Le Congo depuis 2011 a une loi criminalisant la torture qui peut faire en sorte que les auteurs soient sanctionnés. La RDC étant partie à la convention contre la torture, elle engage sa responsabilité chaque foi s que ses actes sont commis et ne sont pas punis.
‘’ Dans des prisons de Bukavu on vous met dans des coins noir, on vous interdit l’accès à la cour centrale et l’on vous exige de toucher les excréments. Ce sont là vraiment de nombreuses pratiques abominables en terme de traitement dans des maisons carcérales. Pas seulement dans des maisons carcérales, mais aussi dans des cachots, des amigos et dans beaucoup d’administration. Même dans des écoles il y en a qui continuent à croire que les recours à la chicote, à la torture fait partie des méthodes des sanctions,’’ clarifie le prof. Arnold Nyaluma Me avocat et facilitateur dans ces assises.
Contacté le représentant du ministère de la justice et des droits humains rassure que son gouvernement allait prendre langue avec les responsables des prisons, cachots et amigos pour voir commet faire respecter la loi. Mais aussi abolir des sales pratiques vécues dans ces milieux.
‘’ Les causes de ces tortures dans des maisons carcérales étant à différentes dimension, les recommandations de cet atelier nous allons les mettre en pratique par rapport à ceux dont nous pouvons selon les moyens. Nous allons réunir les directeurs des prisons dans la province et leur recommander de s’impliquer dans la lutte contre la torture commis sur les détenus,’’ rassure Théodore Museme conseiller au ministère de la justice et droits humains et représentant du ministre.
Kinja Mwendanga élue provinciale de Bukavu par contre, promet s’impliquer et s’approprier les accuses de cette formation pour faire appliquer cette loi qui existant depuis 2011.
Rappelons que la torture dans des prisons des du Sud Kivu est une monnaie courante qui d’ailleurs devrait interpeller les autorités dans le province. Plusieurs défenseurs de droits humains ne cessent de condamner la pratique ignoble consistant à faire payer des lourd tribus aux détenus pour qu’ils bénéficient d’un traitement déscent.
Patrick Babwine
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