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BUKAVU: Une zone hydrographique privée d’eau potable. Des habitants se plaignent

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L’eau c’est la vie, un principe sacro-saint de la Regideso, pourtant Bukavu enregistre plusieurs cas de plaintes dues à la pénurie d’eau pendant cette période cruciale où la population serait dans une psychose de la pandémie du Covid-19 fait rage.

Dans plusieurs quartiers de la ville de Bukavu, les gens déplorent la précarité d’eaux de la Regideso. Au quartier Nkafu par exemple, plusieurs Avenues sont privées d’eaux est sont contrées d’effectuer de kilomètres à pieds à la recherche de la vie. Ceux qui se retrouveraient aux abords du lac kivu trouvent un ouf de soulagement avec tous les risques de noyades. Panzi condamne la mollesse avec laquelle la Regideso traite leur dossier. Plus de 14 avenues souffrent du manque d’eau potable. A Nyawera c’est de l’eau sale multicolore parfois mélangés de matières fécales qui coule des robinets déplorent certains consommateurs. Comment se comporter sans eau pendant que l’impératif d’usage d’eau propre s’impose pour lutter contre coronavirus ?s’interrogent les habitants de la ville de Bukavu.

Dans certains quartiers où l’eau coule, c’est pendant des heures tardives au risque de s’exposer à toute éventuelle attaque d’hommes en arme. A la chasse d’eaux les jeunes filles sont plus exposées aux viols et violences sexuelles. Dans des structures sanitaires les gens se contentent des l’eau de la pluie pour subvenir aux besoins de leurs patients.

Dans certains milieux de la ville, trouver de l’eau c’est un luxe.

 »Nous avons déjà plus de deux semaine l’eau ne coule plus dans nos robinets et cela dans toute l’avenue. Ce qui est curieux, les factures continuent à nous être envoyées par l’agence de la Regideso. Autre fois on nous envoyait ça la nuit vers 3heures du matin mais depuis un certain temps, nous ne voyons même plus une goûte coulée. Mais où sont partis nos députés que nous avons élus ? ce silence coupable qu’ils observent n’enrage pas la population. N’ont-ils pas le pouvoir d’interpeller les responsables de cette société ? le président dit le peuple d’abord, nous priver de l’eau et de l’électricité c’est ça concrétisé la promesse du chef de l’Etat ?  ? ’’ Déplore Nzigire M’Nandaka habitant dans l’avenue Cibera au quartier Nkafu commune de Kadutu.

Aucun effort n’est observé pour desservir la population en eau potable.

Au quartier Kasali Avenue Maendeleo, la même situation s’observe et les gens s’approvisionnent auprès de sources naturelles et d’autres e contente d’utiliser les eaux usées sortant dans de forages, des trous sous forme de la pompe (Bizola). La population pense que la société paraétatique Regideso, a failli à ses responsabilités elle devrait démissionner ou soit être privatisée.

Les structures sanitaires ne font pas exception.

Les hôpitaux consommateurs d’eau d’une manière permanente et régulière, sont  aujourd’hui  en difficulté. Certains patients et parturientes se plaignent des conditions hygiéniques liées au manque d’eaux.

 »Nous sommes ici à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, ma belle-fille venait d’accoucher ; mais je manque de l’eau pour lessiver ses habits et les couches du nouveau-né. Le peu d’eau dans des réservoirs on n’en sert pas à tout le monde. Nous manquons même de l’eau à boire, car les robinets sont secs.  Il faut comprendre mon fils, nous sommes de femmes et sommes obligées de faire le bain intime avec de l’eau potable. Maintenant que nous en manquons, nous allons nous comporter comment ? Je pense que la Regideso devrait faire des hôpitaux et centres de santés une priorité de priorités’’ recommande madame Ansima Bashige Faida garde malade à l’HPGRB.

Sur un marché monopoliste, la Regideso est roi.

Pour certains abonné de la Regideso résident à l’hippodrome et qui ont requis l’anonymat, dénoncent avec fermeté la qualité d’eau que cette société leur offrirait.

 »Nous ne parvenons pas à comprendre la façon dont la Regideso nous gère, est-ce que parce qu’elle a le monopole de la distribution d’eau qu’elle ne se soucie plus à satisfaire la demande de son public ? C’est vraiment déplorable et pathétique même. Nous avons fait plus d’un jour dans nos robinet sortaient des matières fécales, imaginez vous-même !  Nous sommes partis informés les techniciens de la Regideso qui nous auraient dit que la problématique de constructions anarchiques qui serait à la base de cette situation. Comment devons-nous encore faire confiance à cette société ? Nous pouvons dire qu’il n’existe plus une société civile capable de porter nos revendications. Est-elle une société civile de façade ou bien roule au compte de ces gens ? ’’ Se plaint un consommateur de produit de la Regideso habitant de l’hippodrome quartier Ndendere en commune d’Ibanda.

La plus part de matériaux utilisés par la Regideso sont vétustes qui datent d’ailleurs de depuis longtemps et ceux qui sont modernisés ne sont pas de qualités supérieures. Et ceux qui les seraient ne sont pas suffisants.

Panzi dans la commune d’Ibanda vit de promesses chimériques, une confusion totale, chaque matin les gens avec leurs bidons au dos effectuant de kilomètre à pieds et cela à la recherche d’eau. Depuis que les dirigeants de cette société auraient promis conduire de l’eau dans ce coin de la province, rien n’est jusque-là visible ni envisagés. Plus de 14 avenues vivent de l’eau de la rivière Ruzizi qui serait devenue une mère nourricière de ces orphelins abandonnés à leur triste sort. Certaines organisations qui se seraient porté garantes pour approvisionner cette population ont défailli à leur mission. Le projet d’installation de tuyaux se serait arrêté en mi-chemin s’impatiente la population de Panzi.

Une source proche de la Regideso contacté, reconnait être confronté à d’énormes difficultés pour couvrir toute la ville en eau. Mais elle accuse l’incivisme social de la population de la ville de Bukavu.

 »A Bukavu les gens n’ont pas la culture de respecter les bien public. Plusieurs maisons sont aujourd’hui construites sur les tuyaux de la Regideso et ils ne se gênent même pas. Mais nous devons faire connaitre au public que l’eau est opiniâtre  un jour elle se libèrera et ce toute la ville qui pleurera. La Regideso ne sera pas responsable de ce drame qui nous attend. Que les autorités protègent cette Société, ’’sollicite un technicien au sein de cette société qui a requis l’anonymat.

Avec toutes ces potentielles ressources en eaux, plusieurs rivières qui coulent en direction de la ville, captage d’eau sous-terraine la province ne devrait pas sombrer dans ce chao de manque d’eaux dans de familles, hôpitaux et voir même des entreprises.

Les agents de ces entreprises vivent dans une corpulence et mènent une vie orgiaque cela suite à l’argent de contribuable. Mais ces mêmes contribuables sont considérés comme de simple papier se plaint  un consommateur qui d’ailleurs s’apprend aux organisations qui se passent comme défenseurs de consommateurs. Notre source qualifie de naïve la société civile de la province du Sud-Kivu.

La province est non gérée

Pour cet observateur la province souffre de l’irresponsabilité des dirigeants qui n’ont pas souci de leurs administrés.

 »Où seraient parties les autorités qui gouvernent cette province ? La gestion de la province semble l’échapper. Nous pensons qu’ils gèrent avec leur pensée ailleurs. Imaginez vous-même pas de l’eau pendant que d’un moment à l’autre nous pouvons être frappés par Covid19. Comment allons nous observer les règles d’hygiène ?’’ s’exclame Luc Murhambo .

Patrick Babwine

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