lundi, janvier 27, 2025
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Bukavu : Une journée nationale pour immortaliser nos morts, un vœu de Uwezo Africa Initiative

Les acteurs de la société civile, les journalistes et les confections religieuses militent pour un jour commémoratif des tout les massacres qui ont endeuillés la RDC et spécialement l’Est du pays de Lumumba. C’est en marge du ‘’requiem pour la paix’’, un événement laïc organisé par Uwezo Afrika Initiative. Cette conférence de presse s’est tenue, ce Lundi 10 Février 2020 au centre Amani à Muhumba dans la ville de Bukavu.

Selon Douce Namwezi, coordonnatrice de Uwezo frica Initiative, l’objectif de ce cadre d’échange est   de recueillir les opinions des uns et des autres sur les différents massacres et tueries qu’a connu la RDC.

 « Nous avons tendance d’oublier que nous avons vécu des situations atroces Nous devons éviter  cette amnésie.  Pour cette activité l’idée est de trouver une date commémorative à portée nationale. Une façon de repenser à nos morts. Nous avons également voulu interpeller la jeunesse congolaise à ne pas oublier l’histoire de notre pays. Par ce requiem, nous demandons qu’il y ait une justice corrective qui ne condamne pas mais plutôt réparatrice », interpelle Douce Namwezi directrice de Uwezo Afrika Initiative.

Pour George Musongela, élu de la ville de Bukavu, la commémoration des massacres dans la province du Sud Kivu est une question importante. Il précise que certaines communautés ont déjà commencé à célébrer leurs morts. Il demande à toute la communauté de s’approprier cette initiative.

‘’Faire un jour pour se souvenir de cette macabre situation que le pays a connu est important. Ceci nous place chacun devant ses responsabilités. On continue à parler des morts aujourd’hui alors que nous sommes dans un simulacre de paix », s’indigne George Musongela.

Pour rappel, au cœur de cette conférence de presse, les différents panélistes ont retracé un tableau sombre de la criminalité qu’a connue l’Est de la RD Congo.

Célébrer la vie pour tout le congolais mais aussi immortaliser la mort, c’est par ce mot que l’organisatrice de ladite activité Douce Namwezi appelle la population de Bukavu et la jeunesse à s’accrocher à l’histoire de son pays. L’histoire du peuple s’écrit par lui-même, conclue la patronne de UAI, Douce Namwezi.

Patrick Babwine

 

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