Malgré l’existence du mot d’ordre donné par le gouverneur quant au port obligatoire de masques, sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu, à partir de ce Lundi 13 avril 2020 serait suivi par certains et d’autres les portaient dans leurs coup comme un luxe. Dans les rues de Bukavu, les masques de tous genre sont visibles sur les visages des habitants à tous le niveau. D’autres trouvent inopportune et qualifient de populisme la décision du gouverneur qui ne pas suivi de mesures d’accompagnement. Mais aussi le manque de moyens financiers fragilise la mesure. Ngwabidje trouve déjà une solution aux demandes de la population en distribuant des masques dans certains coins de la ville.
Les éléments de l’ordre sont visible un peut partout pour faire respecter la décision du gouverneur en traquant les cas récalcitrants qui n’auraient pas suivi le mot d’ordre.
Pour la jeunesse désœuvrée, il faut que le gouverneur prenne de mesures réfléchies et abordables à tous.
‘’Bien sure que nous allons respecter les mesures mais nous sommes dépourvus de moyens. Que le gouverneur distribue les cash-nez à tout le monde,’’ recommande Blanchard Bashi
Pour plusieurs analystes, mettre de gens en prison ne serait pas une solution pour lutter contre coronavirus. Ces derniers proposent de petites amandes équivalentes à 2000 FC.
Pour certains le port de masques c’est une mode, ils estiment que les masques sont destinés aux personnes atteintes de coronavirus tel que renseigne l’OMS.
‘‘Je crois que c’est la mode, les autorités nous ont demandé de porter les masques pour nous protéger mais ce que nous remarquons c’est autre chose. Puis au paravent ils nous ont dit, ne peut porter les masque que le personnel médical et surtout les malades pour protéger les autres contre coronavirus. Plusieurs personnes sont en mal de trouver de moyens pour se procurer de ces cash-nez. La maladie nous a rencontrés dans une situation de précarité et l’autorité n’ignore pas la situation de la population dans sa province. Ce n’est pas parce que covid-19 nous attaque, que la misère du peuple prend fin,’’ s’indigne notre source.
Etant donné que le prix du masque n’est pas propice à la population, cette dernière s’est approprié tous les moyens nécessaires pour s’en procurer. Chacun à la hauteur de ses moyens, utilisent les morceaux de tissus, morceaux de soutien gorge et d’autres utilisent les masques médical qu’ils exploitent toute la journée contrairement aux normes, masques de chantier pour répondre favorablement à cette mesure de protection contre le coronavirus.
‘‘Je crois que nous sommes entrain de tâtonner en imitant les autre dans la recherche de solution pour combattre la maladie. La chine le portait avant même l’apparition de covid19 compte tenu de la pollution de l’atmosphère chez eux. Il faudrait que nos dirigent définissent la meilleure stratégie de combattre la pandémie’’
Covid-19 reellement trop dangereux plus que tout ?
Notre source s’inquiète de la façon dont on alarme la population ne serait pas du tout responsable.
‘’Nous ne comprenons pas pourquoi nos autorité s’alarment et inquiètent tout le monde et pourtant tout les médecins dans le monde sont inanimés que le taux de mortalité est très inférieur par rapport aux cas affectés à 5%. Au Burundi les dirigeants ont compris qu’on ne doit pas fermer les portes des églises, des marchés pour stopper la marche de l’économie puisqu’ils sont en difficulté eux même. Mais dans notre pays on a bloqué tous alors que nous sommes en difficulté économique (pas de travaux, restaurants fermés et la suite…’’
Visiblement, la mesure prônée par le gouverneur de province, a suscité dans la partie de la population un esprit de créativité dans ce moment de crise qui sévit sur tous les plans. Certains habitants de Bukavu ont trouvé opportun cette mesure, en fabriquant de masques à l’aide de tissu et vendent à un prix favorable qui permet la majorité à en avoir.
Bernardin Matabaro
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