Pas d’année blanche au Congo, les parents doivent prendre leur mal en patience. Le ministre de l’enseignement primaire et technique Willy Bakonga répondant à la préoccupation des honorables sénateurs le mercredi 01 juillet 2020, a rassuré que l’année sera récupérée et qu’il n’y aura pas année blanche. Certains parents se réjouissent et encouragent l’initiative, mais d’autres qualifient de suicide la décision du ministre de l’EPST, car ils pensent que rien n’a été mis dans la tête des enfants.
‘’L’année scolaire compte plus de 280 jours maximum et 180 minimums pour être convaincu que l’instruction aurait suivi sa cour normale. Pour les autorités Congolaises malgré la perturbation de la maladie à Covid 19 les cours doivent continuer et atterrir en bonne et dit forme. Les enfants avaient déjà consommés 150 jours sont déjà consommés sur 180 au minimum. Un mois encore serait envisagé pour réaliser les 180 jours voulus juste pour prétendre répondre au calendrier scolaire,’’ version officielle du ministre national de l’EPST.
Pour le syndicat des écoles catholiques, l’année peut être sauvée si les autorités décidaient de faciliter les choses. Certains enseignants y croient encore et pensent que les enfants peuvent encore étudier sans aucune difficulté.
« D’autres pays Africains ont continué avec les cours et ont décidé de sauvées l’année scolaire, à l’instar du Congo Brazza et d’autres pays africains. Nous avions déjà étudiés plus des 150 jours, ce qui rassure que l’essentiel est déjà fait. Nous pensons qu’il y a probabilité qu’au Congo nous puissions prendre tous les dispositifs nécessaires et reprendre le cours,» propose Deo Gyalunda secrétaire du SYNEAT.
Pour d’autres, il serait suicidaire de laisser les enfants monter de classe alors qu’ils n’ont presque rien retenu tout au long de leur cursus scolaire.
« C’est vraiment du n’importe quoi, on ne doit pas tromper nos enfants. Rassurez vous chers parents, dans la tête des vos enfants ils ont rien pour être trop franc. Pour les écoles conventionnées, nous avons eu plusieurs périodes de grève. Nous ne parvenons pas à comprendre comment les autorités ne prennent pas en compte la fameuse gratuite pour évoquer les 150 jours ? Il serait élégant de déclarer l’année blanche. Les autorités doivent comprendre que c’était un cas de force majeur et que cela ne dépendait de leu propre volonté,» déplore un enseignant de la place.
Pour les parents de la ville de Bukavu, la réouverture de cours c’est une aubaine.
‘’Nous ne souhaitons pas vraiment entendre de nos oreilles la question de l’année blanche, nous avions beaucoup perdu en terme de moyens, de matériels et de l’énergie. Ainsi nous sommes tous contents et souhaitons que réellement la rentrée ait lieu sans trop de gymnastique. Nous encourageons l’idée et souhaitons un meilleur atterrissage et conseillons la prise en compte de respect des mesures barrières.’’ Souhaite une dame qui fait étudier dans une école privée de la place.
Rappelons que chaque le 2 juillet c’est la date précise pour clôturer l’année, mais ce rendez vous du donnée et du recevoir se passé dans un silence radio.
Patrick Babwine
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